Abstract
Avec Un arbre en mai, Jean-Christophe Bailly coupe court à la veine de commémoration des journées de mai 68, qui ont saisi l’année culturelle 2018. Dans un texte vif, entre scène autobiographique et essai divagant, l’auteur sollicite surtout des rémanences du romantisme allemand pour décadrer les événements parisiens. C’est là, non pas une manière d’actualiser l’événement, mais de jeter un regard anachronique dessus, comme autant d’échappées et de dérives mentales.
Riferimenti bibliografici
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